Skip to main content

Tu as fait toute ta carrière à Genève, comment as-tu ressenti le fait d’être prêté au HCC ?

S’il y a bien un club de Swiss League au sein duquel je voulais évoluer, c’est au HCC La Chaux-de-Fonds et nulle part ailleurs, et je ne dis pas cela pour faire plaisir aux supporters. C’est un vrai plaisir pour moi d’être ici car le changement d’air est aussi bénéfique pour progresser. Il m’arrive de devoir retourner à Genève puisque je suis en licence B ici. Mais j’ai un appartement en ville et avec l’engagement de Remo Giovannini à Genève, je serai moins souvent appelé par le club des Vernets et je pourrai me focaliser sur le HCC.

Qu’est-ce qui t’as poussé à devenir gardien ?

Il n’y a pas vraiment d'éléments déclencheurs. Depuis gamin, chaque fois qu’il y avait un poste à prendre dans les buts, j’étais volontaire, mais j’ai beaucoup de peine à dire pourquoi. Mon père m’a aussi conseillé dans cette optique, même si lui-même ne pratique pas le hockey sur glace. 

Ce soir, nous jouons le traditionnel Winter Derby contre Ajoie. Ressens-tu l’engouement que cela représente ?

Je vais vivre mon premier Winter Derby. Si je ne sais pas ce qu’il adviendra au final, le fait de jouer de tels matchs est bien entendu un engouement particulier. De plus les matchs contre Ajoie sont toujours plein d’intensité. Je me réjouis donc de vivre ce moment si particulier.

Tu as pu jouer un championnat du monde M18 en 2016. Raconte-nous cette expérience ?

Cela se passait aux états-Unis, à Grand Forks. Le niveau de jeu était incroyable et le fait que les surfaces des patinoires étaient réduites rendait le jeu encore plus intensif et les revirements de jeu étaient plus nombreux. Nous avions battu la Lettonie en prolongation, puis avions pris un point précieux aux Russes, ce qui assurait au final la 4ème place du groupe, synonyme de maintien. En quart de finale, nous nous étions fait fesser 9-1 par le Canada. Mais cela reste une belle expérience. A titre personnel j’avais joué une partie du match de qualification contre la Suède. 

Durant la saison 2016/17, tu étais le meilleur gardien en élites (1,8 but encaissé par match, 26 victoires), pourtant tu n’as joué qu’un match international. La Suisse a-t-elle trop de bons gardiens et la concurrence est-elle très féroce ?

Il y a beaucoup de bons gardiens qui sont nés en 1998 effectivement. Les places sont chères et c’est tant mieux pour l’équipe suisse. Ceci dit, je ne fais pas de l’équipe nationale une priorité et je préfère largement me concentrer sur ce qui se passe en club. C’est bien entendu toujours un honneur d’être appelé sous le maillot rouge à croix blanche, mais je ne me prends pas la tête si je ne suis pas convoqué.